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Motivation d’achat : qu’est-ce que c’est et pourquoi est-ce important

motivation d’achat

Sommaire

Derrière chaque décision d’achat, il y a un enchaînement subtil de pensées, de besoins et d'émotions qui se croisent sans qu'on les voie toujours. Acheter, ce n'est pas simplement choisir un produit, c'est répondre à un appel, parfois rationnel, parfois émotionnel. Alors, qu'est-ce qui nous pousse réellement à dire « oui » ?

Qu’est-ce que la motivation d’achat ?

Pourquoi on achète ? Parce qu’on en a besoin ? Parce qu’on en a envie ? Ou parce que c’est bien présenté, au bon moment, de la bonne façon ?

La motivation d’achat, c’est ce petit déclic (conscient ou pas) qui pousse un client à passer à l’action. C’est ce qui transforme un “pourquoi pas” en « j’achète ».

Motivation rationnelle ou émotionnelle ? Il y a ceux qui achètent avec la tête : ils comparent, calculent, évaluent. Et ceux qui achètent avec le cœur : ils ressentent, projettent, imaginent. On parle alors de :

  • Motivations rationnelles : utilité, prix, gain de temps, qualité.
  • Motivations émotionnelles : plaisir, image de soi, sécurité, nouveauté.

Et parfois, tout ça se mélange. On croit décider en toute logique… alors que l’émotion a déjà pris les commandes.

Toutes les décisions d’achat prennent racine dans l’émotion, même celles que l’on croit dictées par la raison. C’est une histoire de câblage : notre cerveau émotionnel agit plus vite que notre cerveau logique. On ressent d’abord, on rationalise ensuite. Et bien souvent, on choisit avec le cœur… puis on justifie avec la tête.

Derrière un achat « utile », il y a toujours une émotion à satisfaire : être rassuré, valorisé, libre, ou simplement un peu plus heureux. L’argument rationnel ne fait que conforter ce que l’émotion a déjà décidé. Autrement dit : « la logique parle, mais c’est l’émotion qui signe le chèque ».

Importance de comprendre la motivation d’achat

Pourquoi c’est important de comprendre la motivation d’achat ? Parce que vendre, ce n’est pas juste présenter un produit. C’est capter ce qui anime vraiment le client. Et plus on comprend ce qui le fait vibrer, plus on peut ajuster le discours, l’offre, l’approche.

Ce regard permet d’affiner l’approche. Un discours plus juste, une proposition qui tombe au bon endroit, un échange qui fait sens. Il ne s’agit pas de dérouler une méthode, mais d’entrer dans la logique de l’autre, de comprendre ce qui compte vraiment à ses yeux.

C’est aussi une manière de sortir du cadre figé. Chaque interaction devient un terrain d’ajustement : rythme, posture, argumentation. On s’éloigne des scénarios standards pour construire une relation plus fine, plus alignée.

Au fond, il ne s’agit pas seulement de vendre, mais de créer les conditions pour que l’achat ait du sens. Quand le client se reconnaît dans ce qu’on lui propose, quand ça résonne juste pour lui, plus besoin d’en faire trop : la décision vient d’elle-même.

Parce qu’au final, ce n’est pas le produit qui fait vendre, c’est la résonance qu’il provoque.

Types de motivations d’achat

Si l’acte d’achat donne parfois l’impression d’être instinctif, chaque décision s’ancre dans une motivation, explicite ou non, qui oriente le passage à l’action. Savoir les repérer, c’est affiner la lecture du comportement client et ouvrir la voie à une communication plus ciblée.

On parle souvent de deux registres : l’un rationnel, l’autre émotionnel.

Motivations rationnelles

Quand l’achat se fait avec la tête, chaque argument passe au tamis de la logique. C’est plutôt une équation : le bon produit, pour le bon usage, au bon prix.

  • Le prix. Pas besoin de tourner autour : le budget reste un point d’ancrage. L’acheteur évalue, compare, arbitre. Ce qui compte est ce que l’on obtient en retour.
  • L’utilité. Un achat justifié, c’est un produit qui répond à un besoin clair. Ici, le fonctionnel prend le dessus. L’objet ou le service doit servir, tout simplement.
  • La qualité perçue. Labels, avis clients, garanties… autant de balises qui renforcent la confiance. Quand l’offre coche les cases de la fiabilité, l’objection s’efface.
  • Le gain de temps ou d’efficacité. Simplifier, automatiser, aller droit au but. Une promesse d’efficacité bien formulée peut suffire à faire basculer la décision.

Motivations émotionnelles

Quand l’émotion guide l’achat, c’esta parce que il y a une volonté de se connecter à une sensation, à une image. L’achat devient une expérience qui dépasse le produit lui-même.

  • Le plaisir. Un détail suffit. Une couleur, une texture, une ambiance. L’objet plaît, sans justification nécessaire.
  • L’image de soi. Acheter, c’est aussi se raconter. C’est affirmer qui l’on est — ou qui l’on veut devenir. Chaque choix envoie un message, parfois discret, parfois revendiqué. Dans la mode, le design ou la tech, l’esthétique n’est pas un détail : c’est un miroir. Ce que l’on achète reflète ce que l’on veut projeter.
  • Le sentiment de sécurité. Ici, l’émotion prend la forme d’un besoin de réassurance. Un service client réactif, une marque familière, des avis positifs… autant de signaux qui viennent calmer cette petite voix intérieure qui hésite encore. Ce n’est pas qu’on doute du produit, c’est qu’on veut être sûr de ne pas se tromper.
  • La nouveauté. Il y a ceux que l’inédit attire comme un aimant. Le goût de la découverte, l’envie de sortir du cadre, le plaisir de dire « je ne l’ai jamais vu ailleurs ». Ce n’est pas une course à la nouveauté pour elle-même, mais le frisson de l’exploration.

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Facteurs qui influencent la motivation d’achat

Acheter, ce n’est jamais tout à fait neutre. Derrière un simple clic ou un passage en caisse, il y a tout un jeu de forces qui s’activent.

Comprendre ce qui pousse vraiment à l’achat, c’est donc apprendre à lire entre les lignes. À capter ce qui se passe dans la tête et autour du consommateur.

Facteurs internes (ou ce qui se passe dans la tête du client)

Avant même de penser au prix ou à la promo, tout part de l’intérieur. Un mélange de besoins, d’émotions, d’aspirations plus ou moins avouées. C’est là, dans cette zone intime, que naît la vraie motivation d’achat.

  • Le besoin personnel. On croit acheter un objet utile, mais souvent, c’est plus que ça. On cherche aussi à se sentir rassuré, reconnu, valorisé. Il y a les besoins clairs — « il me faut un nouveau téléphone » — et les désirs plus subtils, comme celui d’avoir l’air pro, cool ou engagé.
  • L’estime de soi et les convictions. Un produit peut devenir un miroir. Ce qu’on choisit dit quelque chose de nous. Notre style, nos valeurs, notre façon de voir le monde. Acheter, c’est parfois affirmer un positionnement.
  • L’appartenance. Certains achats sont des codes. On adopte un look, un objet, une marque… pour dire qu’on fait partie d’un groupe. Le produit devient un badge, un signe de ralliement.
  • L’émotion du moment. L’humeur pèse plus qu’on ne le pense. Envie de réconfort ? On se fait plaisir. Bonne humeur ? On célèbre. Chaque émotion colore la perception et oriente la décision.

Facteurs externes (ou comment tout autour influence nos choix)

On aime croire qu’on achète en toute autonomie. Mais soyons honnêtes : l’avis d’un proche, une story Insta bien placée, ou le simple fait que « tout le monde l’a déjà »… ça pèse lourd dans la balance.

  • L’influence sociale. Le regard des autres façonne nos envies. Une recommandation, un bouche-à-oreille bien tourné, et hop, on glisse le produit dans le panier.
  • Le FOMO organisé. Entre « stock limité » et « offre flash », on joue sur la peur de rater le coche. Et ça fonctionne.
  • Le marketing bien rodé. De la pub ciblée au packaging, en passant par la mise en scène des rayons, tout est pensé pour influencer.
  • L’expérience client. Un parcours d’achat fluide, agréable, sans accroc… ça donne envie de revenir. À l’inverse, une mauvaise expérience peut dissuader pour longtemps.
  • Le contexte économique et culturel. En période d’incertitude, on resserre les cordons. En période faste, on s’autorise un petit plaisir. Une marque qui sait lire l’époque et adapter son discours a une longueur d’avance.

Principales méthodes pour analyser la motivation d’achat

Pour les marques, il ne suffit pas de connaître ce que le consommateur achète. Il faut savoir ce qui le pousse à acheter.

L’approche psychologique

L’approche psychologique cherche à comprendre ces ressorts intérieurs (parfois flous, souvent puissants) qui orientent nos choix sans qu’on s’en rende compte.

L’analyse comportementale

Pas de grandes théories ici, juste les faits. Ce que les gens font vraiment : cliquer, comparer, hésiter, revenir. L’analyse comportementale, c’est l’art de décrypter ces petits gestes qui en disent long. Une offre limitée ? Une promo bien placée ? Et hop, le panier se remplit. On observe, on mesure, on comprend.

L’étude des influences sociales

L’étude des influences sociales s’intéresse à tout ce qui vient de l’extérieur : le regard des autres, les tendances, les recommandations. Pourquoi ce produit plutôt qu’un autre ?

Les enquêtes et feedbacks consommateurs

C’est simple : pour savoir ce qui pousse quelqu’un à acheter, le plus direct reste de lui poser la question. Les enquêtes (formulaires, interviews, notations) et les retours spontanés permettent de recueillir des infos qu’on ne capte pas ailleurs. Pas besoin d’un labo ou d’un algorithme : une remarque honnête, une hésitation partagée, et c’est tout un pan de la motivation d’achat qui se dévoile.

Exemple d’analyse de motivation d’achat

Un adolescent cherche un nouvel ordinateur gamer. À première vue, c’est la performance technique qui prime : carte graphique, processeur, etc. Mais en creusant un peu, on réalise que c’est bien plus que ça.

L’approche psychologique. Derrière ce choix, il y a un besoin d’affirmation. Il veut être reconnu comme le meilleur dans son cercle, et cet ordinateur devient son moyen de se démarquer, de dire « je suis dans la course ».

L’analyse comportementale. Avant de se décider, il a comparé, scruté les avis, épluché les vidéos de tests. Il a pesé chaque critère : performance, prix, avis clients. L’achat est le résultat d’une observation minutieuse des faits.

Les influences sociales. Ses amis et les influenceurs du gaming ont aussi leur mot à dire. Ce modèle, vu chez les autres, devient une sorte de norme. Acheter ce produit, c’est aussi rejoindre un groupe, un univers.

Cet achat est un acte qui mêle statut, appartenance et performance, tout ça sous l’influence d’un environnement social puissant.

Maintenant imaginons qu'une entreprise de télécommunications doit mettre à jour son infrastructure en optant pour de nouveaux câbles de fibre optique. Au départ, cela semble être une décision plutôt technique : performance, fiabilité, rien de plus. Pourtant, en creusant un peu, on découvre que plusieurs facteurs sous-jacents influencent ce choix.

L’approche psychologique. Derrière cet achat, il y a une quête de sécurité. Ces câbles doivent être fiables, capables d’assurer une connexion sans faille. Car une panne, même brève, pourrait affecter l’image de l’entreprise et compromettre son service.

L’analyse comportementale. Ici, tout se joue sur la comparaison des données. L’équipe technique n’achète pas au hasard. Ils étudient chaque spécification, chaque retour d’expérience. Le prix, certes, compte, mais c’est surtout la valeur à long terme qui les guide dans leur choix.

Les influences sociales. Ce n’est pas qu’une question de performance. L’avis des pairs et des leaders du secteur pèse lourd. Le fournisseur n’est pas simplement le meilleur sur le papier, il doit aussi être reconnu et validé par la communauté professionnelle.

Dans ce cas, l’achat n’est pas juste une transaction. C’est une décision stratégique, prise en toute connaissance de cause, en réponse à un besoin de sécurité et en fonction de la validation par l’environnement social et professionnel.

Ce qu'il faut retenir

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