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Plan d’action commerciale : qu’est-ce que c’est et comment le faire ?

plan d’action commerciale :

Sommaire

Un plan d’action commerciale, ce n’est pas juste une to-do liste pour commerciaux pressés. C’est la colonne vertébrale de toute ambition commerciale bien ficelée. Objectifs clairs, cibles bien choisies, actions concrètes et suivi régulier : c’est ce document qui transforme les bonnes intentions en résultats tangibles.

Qu'est-ce qu'un plan d’action commerciale ?

Un plan d’action commerciale, ou PAC pour les intimes, est un document stratégique qui sert à orchestrer les actions commerciales d’une entreprise sur une période donnée. Il définit les objectifs à atteindre, les cibles à adresser, les actions à mener et les ressources à mobiliser pour y parvenir.

On y trouve les cibles à viser, les actions à enclencher, les moyens à déployer et les délais à respecter. Bref, tout ce qu’il faut pour éviter d’improviser !

Mais attention : le PAC ne se résume pas à une série d’actions pour « vendre plus ». Il peut très bien servir à :

  • Ouvrir un nouveau marché.
  • Mettre en lumière un produit fraîchement lancé.
  • Solidifier la relation avec les clients actuels.
  • Réactiver une base de clients dormants.
  • S’adresser à une nouvelle typologie de prospects.
  • Poser les bases d’un repositionnement stratégique.

Ce qui rend ce document si clé, c’est sa capacité à s’adapter à n’importe quelle nouvelle ambition commerciale (ouvrir une nouvelle région, conquérir un type de client ou doubler son chiffre d’affaires) sans perdre en agilité et sur-mesure pour y arriver.

À quoi sert un plan d’action commerciale ?

Le plan d’action commercial sert à coordonner les efforts de vente et à structurer les priorités sur une période donnée. Ce n’est pas un document décoratif, mais un outil opérationnel : il précise ce qu’il faut faire, pourquoi, comment, quand et avec quels moyens.

Le PAC permet de poser des objectifs concrets et de détailler les actions à engager pour les atteindre. Il évite les dispersions, cadre les initiatives et oriente les équipes vers des actions mesurables, planifiées et cohérentes.

Sans plan d’action commercial, les efforts se multiplient dans tous les sens. Les ressources s’épuisent, les résultats stagnent. Avec un PAC clair, chaque action est inscrite dans une logique d’ensemble. Il devient plus facile d’analyser, d’ajuster, et d’avancer avec méthode.

Comment élaborer un plan d’action commerciale étape par étape

Maintenant que le décor est planté, il est temps de passer aux choses sérieuses. Comment construire un plan d’action commerciale qui tienne la route (et t’emmène loin) ? Voici les étapes clés pour poser les bonnes bases et avancer avec méthode.

Étape 1. Définir objectif clairs et atteignables : la première boussole

Avant tout, il faut savoir où l’on veut aller. Des objectifs bien définis sont la clé pour ne pas se perdre en chemin. Un objectif vague comme « augmenter les ventes » n’a pas de sens ; il faut être précis : augmenter le chiffre d’affaires de 10 % sur les six prochains mois.

En d’autres termes, il faut transformer des ambitions floues en cibles mesurables, réalisables et temporellement définies.

Étape 2. Connaître son terrain de jeu : l’analyse du marché et de cibles

Une fois l’objectif en ligne de mire, il faut sortir la boussole et observer le terrain. C’est le moment de plonger dans une analyse fine du marché et de cerner les segments à adresser. À qui veut-on vraiment parler ? Quels sont leurs besoins, leurs habitudes, leurs points de friction ? Où se cachent-ils quand ils ne sont pas déjà sur le radar ?

Ce travail de cartographie c’est qui permet de distinguer les pistes prometteuses des impasses. Bien segmenter, c’est éviter de courir partout, et choisir les bons interlocuteurs, au bon moment. Avec, en bonus, la possibilité de repérer quelques opportunités inattendues au détour d’une donnée bien creusée.

Étape 3. Choisir les actions commerciales : le plan de bataille

Le terrain est balisé, les objectifs sont posés. Il est temps de passer du plan à l’action. Autrement dit : quelles manœuvres mettre en place pour avancer concrètement sur le terrain commercial ?

Appels ciblés, emails bien ficelés, campagnes pubs calibrées, webinaires à forte valeur ou encore partenariats finement choisis… les options ne manquent pas.

Ce qui compte, c’est d’aligner chaque action avec les objectifs fixés, en tenant compte des ressources disponibles. Pas besoin de multiplier les pistes : mieux vaut miser sur les bons leviers, bien exécutés, que de tout tenter sans direction claire.

Étape 4. Allouer les ressources : le carburant du plan

Un bon plan d’action commercial a besoin de ressources pour se mettre en marche. Humaines, financières, technologiques, les ressources nécessaires doivent être identifiées et allouées en fonction des priorités.

Qui va s’occuper de la prospection ? Quel budget allouer aux campagnes ? Quels outils utiliser pour gérer les contacts, suivre les progrès, et mesurer les résultats ?

Étape 5. Suivi des performances : ajuster le tir en temps réel

Lancer un plan sans en suivre les résultats, c’est un peu comme cuisiner les yeux fermés : on risque de brûler la recette sans même s’en rendre compte.

Pour savoir si la sauce prend, il faut surveiller les bons indicateurs. Leads générés, taux de conversion, retour sur investissement… Ces chiffres racontent une histoire : celle de vos efforts commerciaux.

Ils permettent de détecter ce qui fonctionne, ce qui coince, et surtout, de corriger le tir avant que les choses ne tournent au vinaigre.

Étape 6. Suivi des performances : ajuster le tir en temps réel

Comme tout bon voyageur, un responsable commercial doit savoir s’adapter en fonction des imprévus. Le marché évolue, de nouvelles opportunités se présentent, des obstacles surgissent. C’est pourquoi il est indispensable de réévaluer son plan d’action régulièrement.

La révision trimestrielle est souvent une bonne fréquence pour ajuster les stratégies, revoir les priorités et ajuster les actions commerciales. La flexibilité est essentielle aussi pour maintenir la pertinence du plan face aux nouvelles tendances ou aux besoins changeants des clients.

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Exemple concret de plan de prospection commerciale

Une jeune marque de prêt-à-porter écoresponsable, portée par une fondatrice aussi passionnée que débordée, souhaite sortir du tout-digital. Jusqu’ici, les ventes se faisaient exclusivement en ligne. Mais l’ambition grandit : entrer dans des concept stores physiques triés sur le volet, là où l’univers de la marque peut s’exprimer pleinement.

Objectif principal

Nouer 20 partenariats de distribution avec des boutiques indépendantes d’ici la fin de l’année. Pas question de courir après les grandes chaînes : ici, on vise l’alignement des valeurs, pas les volumes.

Ciblage

  • Concept stores sensibles à la mode durable, au made in France et aux pièces à faible impact.
  • Villes ciblées : Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes, et quelques pépites en province repérées sur Instagram.

Canaux d’approche

  • Envoi d’un lookbook papier à l’ancienne, joliment mis en page et accompagné d’un mot manuscrit.
  • Prospection téléphonique ultra ciblée (après avoir stalké un peu les comptes Insta).
  • Prise de contact directe sur les réseaux sociaux, là où la marque est déjà suivie.
  • Présence sur un salon pro de la mode éthique, histoire de rencontrer en vrai et sentir les affinités.

Ressources mobilisées

  • La fondatrice en première ligne (et un peu en stress).
  • Un graphiste freelance pour sublimer le lookbook.
  • Un budget de 2 500 € pour l’impression, les déplacements et un stand minimaliste mais soigné.

Indicateurs de suivi

  • Nombre de contacts établis par semaine.
  • Taux de réponses obtenues.
  • Rendez-vous concrets planifiés.
  • Points de vente confirmés.

Planning (4 mois pour tout jouer)

  • Mois 1 : production du lookbook, rédaction des messages, préparation de la stratégie de contact.
  • Mois 2 : envois postaux, relances téléphoniques, premiers échanges sur Instagram.
  • Mois 3 : rendez-vous physiques et présence au salon professionnel.
  • Mois 4 : suivi, relances douces, finalisation des conditions et signature des partenariats.

Si le plan est bien exécuté, la marque ne sera plus uniquement en ligne mais aussi visible en boutique, avec en prime, des vendeurs qui croient au produit.

Ce qu'il faut retenir

Qu’attendez vous pour enchanter vos équipes et vos clients ?

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