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16/6/2025
- mis à jour le
SDR : qu'est-ce que c'est et quelles sont ses principales fonctionnes

Sommaire
Avant les rendez-vous, avant les démos, avant les signatures… il y a le SDR. Celui qui crée l’ouverture, fait émerger l’opportunité et donne de l’élan au cycle commercial.
En 2025, ce rôle est devenu central car les prospects sont mieux informés et plus exigeants. Pour capter leur attention, il ne suffit plus d’un bon pitch : il faut de la méthode, de la pertinence et une vraie intelligence de la conversation.
Qu’est-ce qu' un SDR ?
Le Sales Development Representative, c’est le déclencheur. Celui qui repère les bonnes cibles, qualifie les leads et amorce le dialogue. Pas de closing ici : il prépare le terrain, il fait le premier pas.
Dans un environnement B2B, ce rôle devient central. Les cycles sont longs, les décideurs multiples, le timing serré. Le SDR doit viser juste, engager vite, et passer la main au bon moment. À l’Account Executive de conclure, mais seulement si le terrain est bien balisé.
Et en 2025 ? Le niveau monte. Les prospects sont ultra sollicités, mieux informés, plus prudents. Il ne suffit plus de décrocher son téléphone. Il faut être stratège, curieux, connecté à son marché. Capable de créer une vraie interaction, et de transformer un contact en opportunité solide.
Quelles diplômes ou formation suivre pour devenir SDR ?
Le métier de SDR n'a pas de secret : il se construit avant tout par l’expérience. Et bien que le diplôme ne soit pas une condition sine qua non, certaines formations facilitent clairement l’accès au terrain.
Les parcours les plus courants :
- BTS orientés commerce ou négociation (le BTS NDRC, par exemple).
- Bachelors en vente, marketing ou digital.
- Formations intensives, bootcamps ou écoles spécialisées, axées sur l’opérationnel et l’expérience concrète.
Aujourd’hui, les écoles affûtent leurs programmes. Entre alternance et reconversion, elles forment des profils opérationnels, capables de s’adapter vite, de comprendre les codes du B2B et de passer à l’action sans mode d’emploi.
Fonctions principales d’un SDR
Le rôle du SDR, c’est avant tout la prospection et la qualification. En pratique, cela se résume à :
- Rechercher activement des leads : Le SDR chasse à l’instinct. Il fouille, recoupe, creuse. Bases de données, LinkedIn, events, veille marché… Tout est matière à capter un signal ! Son œil s’affine : il repère ce qui ne se dit pas encore, mais qui laisse deviner une intention. Le bon timing, c’est souvent une question de lecture.
- Prendre contact avec les prospects : Premier contact, première impression. Le SDR dégaine un message ciblé : appel, email ou DM bien senti, et ajuste le tir selon le canal et l’interlocuteur. Son but est de créer une ouverture (pas d’automatisme, pas de message fantôme), un point d’accroche.
- Qualifier les opportunités : C’est là que le tri s’opère. Le SDR creuse : besoin réel, budget, timing, décideurs en face. Il filtre. Ce qui vaut le coup avance, le reste attend ou sort du radar. Son rôle est de transmettre que du solide pour ne pas faire perdre du temps à l’Account Executive.
- Planifier des rendez-vous pour les commerciaux : Quand l’opportunité est qualifiée, le SDR passe la main. Mais pas à l’aveugle : il prépare le terrain, briefe, transmet les infos clés. L’Account Executive doit pouvoir arriver en terrain connu. Une passation claire et structurée pour maximiser les chances de conclure.
- Collaborer étroitement avec l’équipe marketing : Le SDR n’est pas un isolé.Il fait le lien avec le marketing, ajuste les messages, remonte les signaux du terrain. Ce qui marche, ce qui décroche, ce qui laisse froid. Tout remonte. Cette boucle continue, c’est ce qui permet d’affiner les cibles et d’aligner les actions.
Le SDR donne le tempo du cycle de vente. C’est lui qui amorce le mouvement, qualifie les échanges et oriente les efforts là où ils comptent. Grâce à son travail en amont, l’équipe commerciale peut se concentrer sur ce qui pèse vraiment dans la balance : les opportunités à fort potentiel.
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Quelles qualités sont essentielles pour un SDR ?
Être SDR est un métier d’équilibre entre méthode, intelligence de situation et énergie commerciale. Voici les qualités qui font vraiment la différence sur le terrain :
- Résilience : Reprendre après un « non », garder le cap après cinq, dix, vingt refus… Le SDR efficace sait que chaque refus rapproche d’un oui, à condition de rester lucide et motivé.
- Curiosité : Un bon SDR ne récite pas un script. Il cherche à comprendre ce qui fait bouger son interlocuteur, comment fonctionne son secteur, et ce qui compte vraiment pour lui.
- Organisation : CRM, relances, reporting, agendas... Sans une structure claire, même le meilleur chasseur s’essouffle. L’organisation, c’est ce qui permet d’avancer vite sans se disperser.
- Sens du contact : Accrocher un prospect en quelques secondes, sans forcer. Créer une vraie conversation là où d'autres envoient un message générique.
- Esprit de progression : Objectifs atteints ? Tant mieux. Mais le bon SDR regarde déjà plus loin. Il voit chaque échange comme une occasion de faire mieux que la veille.
Ce métier, bien maîtrisé, est un tremplin vers des rôles à impact : Business Developer, Account Executive, Customer Success… avec une vraie vision stratégique à la clé.
Quel est le salaire d’un SDR ?
La rémunération d’un SDR repose sur un équilibre entre fixe et variable, souvent indexé sur les résultats. En début de carrière, on peut compter sur :
- Un fixe compris entre 28 000 et 35 000 € brut/an, selon le secteur, la localisation et le type d’entreprise (entre un start-up, une PME ou un grand groupe les différences sont réelles).
- Un variable qui peut aller de 10 000 à 15 000 €, basé sur des objectifs mensuels ou trimestriels (rendez-vous qualifiés, taux de transformation, volume traité).
- Des bonus additionnels dans certaines structures (prime d’équipe, challenges, incentives) qui font grimper l’enveloppe totale.
Le variable n’est pas un détail : c’est souvent là que se joue la différence.
Dans les environnements en forte croissance ou les scale-ups, le package dépasse facilement les 45 000 €, avec parfois des perspectives d’évolution salariale très rapides dès la première année.
Et ce n’est qu’un début : le poste de SDR est souvent le tremplin vers des fonctions à plus haute responsabilité (Business Developer, Account Executive, voire Head of Sales) avec des packages bien plus ambitieux à la clé.