Déjà + de 20 000 inscrits

Des ressources gratuites, webinars, conseils pour gérer votre activité... directement dans votre boîte mail !

(Vous pouvez vous désabonner à tout moment !)

Les données que vous nous fournissez sont traitées par les services clients et marketing de Sellsy aux fins de vous envoyer des offres commerciales et marketing. Pour en savoir plus sur le traitement de vos données et vos droits, consultez notre politique de confidentialité

Remise commerciale, rabais, réduction, escompte, ristourne : quelles sont les différences ?

Remise, rabais, réduction, escompte, ristourne : quelles sont les différences ?

Sommaire

Dans la pratique commerciale, que l’on vende un service ou un produit, on parle souvent de « remise », « rabais », « escompte », « ristourne » ou plus largement de « réduction ». Ces mots reviennent régulièrement dans les échanges avec les clients, alors qu’ils ne désignent pas tous la même chose.

Chacun de ces mécanismes répond à une situation précise : geste commercial, compensation, avantage financier ou récompense liée au volume d’achats. Comprendre ces nuances garantit une facturation plus précise et facilite les échanges avec les clients, d’éviter les malentendus et, au passage, de mieux piloter sa relation commerciale.

Dans cet article, on reprend les grandes différences entre remise, rabais, escompte et ristourne, quand les utiliser, et à quoi elles servent. Des exemples concrets viennent illustrer chaque cas pour y voir plus clair.

La remise commerciale

Pour commencer, voyons ce qu’on appelle une remise commerciale.

La « remise » correspond à une réduction appliquée directement sur le prix initial d’un bien ou d’un service, au moment de l’achat. On la retrouve dans de nombreuses situations du quotidien professionnel : opérations promotionnelles, offres ponctuelles, soldes, ou encore conditions avantageuses réservées à certains clients.

Pourquoi accorde-t-on une remise ? Pour rendre une offre plus attractive, encourager la décision d’achat, déclencher une commande importante ou simplement valoriser la relation commerciale.

À savoir, la remise peut être exprimée en pourcentage ou en montant fixe, calculée sur le prix brut. Le total obtenu correspond alors au « net commercial ». Comme elle figure directement sur la facture, cette réduction se répercute immédiatement sur le montant à payer.

Quand utilise-t-on la remise commerciale ?

La remise est particulièrement utilisée dans les cas suivants :

  • Pour des commandes volumineuses — plus la quantité achetée est élevée, plus la remise peut être attractive. Cela incite le client à acheter en plus grande quantité.
  • Lors d’opérations promotionnelles ou soldes — afin de stimuler les ventes, écouler des stocks ou attirer de nouveaux acheteurs.
  • Pour récompenser des clients fidèles ou réguliers — un geste commercial pour encourager la récurrence d’achat.
  • Parfois dans le cadre de négociations commerciales (clients professionnels, commandes importantes, partenariats long terme), afin de rendre l’offre plus compétitive.

Au-delà d’une réduction, la remise reste un moyen souple d’adapter une proposition commerciale selon la situation.

Exemple de remise commerciale

Imaginons une entreprise de fournitures de bureau qui propose une remise de 15 % sur un lot de 20 ramettes de papier. Le prix unitaire standard étant de 5 €, le prix total brut serait 100 €. Avec une remise de 15 %, le client paiera 85 €. Cette réduction est appliquée dès la facture initiale, ce qui facilite la vente d’un volume important tout en offrant une économie perceptible au client.

Le rabais

Parlons maintenant du rabais. Dans la facturation, on y a recours quand le produit ou le service livré ne correspond pas entièrement à la commande : un défaut, une erreur de référence, un retard… bref, un élément qui pose vraiment problème.

Dans ces situations, le rabais sert à compenser l’écart constaté et à maintenir une relation commerciale équilibrée. C’est une manière simple de reconnaître le désagrément et d’ajuster le prix en conséquence.

On entend parfois le mot « rabais » utilisé pendant les soldes ou les opérations promotionnelles. Mais en gestion et en comptabilité, il ne renvoie pas à une promo : il est lié à un défaut réel sur ce qui a été livré.

Et côté pratique ?

Le rabais peut être appliqué directement sur la facture ou intégré après coup via un avoir. Tout dépend de la façon dont l’entreprise gère ses corrections.

Quand utilise-t-on un rabais ?

Comme nous l’avons précisé plus haut, le rabais s’utilise généralement lorsqu’un problème survient sur le produit ou la prestation. Le produit livré est défectueux, endommagé, ou ne correspond pas aux attentes.

  • Le service fourni (livraison, prestation, etc.) a été mal exécuté — retard, erreur, non-conformité.
  • Pour préserver la relation client en cas de mécontentement, et éviter un conflit ou un retour.

Ce type de réduction est davantage défensif ou correctif — il vise la satisfaction et la confiance du client plus que l’augmentation des ventes.

Exemple de rabais

Supposons un client commande un meuble, mais reçoit un modèle avec un défaut visible (égratignure, pièce manquante, mauvaise couleur). Pour compenser ce désagrément, le fournisseur peut accorder un rabais de 10 % sur le prix facturé — ou émettre un avoir équivalent si la facture a déjà été réglée. Ce geste vise à éviter le retour du produit, préserver la relation commerciale, et maintenir la satisfaction du client.

{{rt-banner-1}}

L’escompte

L’« escompte » est différent des trois précédents, car il s’inscrit dans une logique financière plutôt que purement commerciale. Il s’agit d’une réduction accordée lorsque le client paie avant l’échéance prévue — un moyen d’inciter au règlement rapide et d’améliorer la trésorerie.

À la différence de la remise ou du rabais, l’escompte est directement lié au délai de paiement, voyons quand nous l’utilisons.

Quand utilise-t-on un escompte ?

Généralement l’escompte s’applique lorsque l’entreprise prévoit une réduction si le règlement intervient avant l’échéance initialement fixée. En pratique, un délai de paiement peut être accordé (30, 45, 60 jours, par exemple), mais si le client choisit de payer plus tôt, il bénéficie alors d’un pourcentage de réduction.

Ce mécanisme figure souvent dans les conditions de vente ou dans un accord commercial. Il sert à encourager le règlement anticipé et à alléger la trésorerie.

Attention, contrairement à une promotion ou à un geste lié au produit, l’escompte est strictement lié au moment du paiement : il récompense uniquement le fait de régler plus tôt que prévu.

Exemple d’escompte

Une entreprise facture une prestation à 2 500 € HT, payable à 60 jours. Elle indique sur sa facture qu’un escompte de 2 % sera accordé si le règlement intervient sous 10 jours.

Le client décide de payer immédiatement. Dans ce cas, il bénéficie de l’escompte :

2 500 € – 2 % = 2 450 € HT.

Le fournisseur améliore ainsi sa trésorerie grâce à un encaissement rapide, et le client gagne une réduction en échange de son paiement anticipé.

La ristourne

La « ristourne » est une réduction accordée a posteriori, en fonction du volume global d’achats ou du chiffre d’affaires réalisé avec un client sur une période définie (mois, trimestre, année, etc.). Elle récompense la fidélité ou l’engagement commercial, plutôt qu’une seule transaction ponctuelle.

La ristourne joue clairement un rôle de fidélisation : elle encourage le client à revenir et à maintenir un volume d’achats régulier. Sur le plan comptable, elle se matérialise le plus souvent par l’émission d’un avoir.

Pourquoi employer ristourne ?

La ristourne apparaît surtout dans les secteurs où les achats se font en volume et où les partenaires travaillent ensemble de manière régulière. On la retrouve fréquemment dans l’industrie, la distribution, l’agroalimentaire ou la logistique, ainsi que dans de nombreuses relations B2B entre fournisseurs, distributeurs et grossistes, où le poids des quantités commandées joue un rôle essentiel.

À l’inverse, elle est plus rare dans la vente de services, un domaine où la notion de volume a moins de sens et où les ajustements tarifaires passent plutôt par des remises commerciales ou des conditions contractuelles adaptées.

Exemple de ristourne

Prenons un fournisseur de matériel informatique qui fournit un revendeur tout au long de l’année. Si le revendeur achète pour 50 000 € de matériel sur l’année, le fournisseur peut décider d’accorder une ristourne de 5 % sur ce total en fin d’année — soit 2 500 €. Cette ristourne valorise l’engagement du revendeur et l’incite à continuer ses achats auprès du même fournisseur.

Tableau récapitulatif

Après avoir identifié les différences entre remise, rabais, escompte et ristourne, le tableau ci-dessous en propose une synthèse. Il permet de comparer, en un coup d’œil, leurs logiques respectives, les situations où ils s’appliquent et leur traitement dans la facturation.

Terme Quand / Pourquoi Particularités comptables
Remise Vente importante, promotion, fidélité Réduction immédiate sur la facture, baisse du prix de base
Rabais Défaut, non-conformité, retard Compensation ponctuelle, souvent par avoir si facture déjà émise
Escompte Paiement anticipé / comptant Réduction liée au délai de paiement, sans lien avec la qualité ou la promotion
Ristourne Volume d'achats, fidélité, partenariat Réduction calculée après période, généralement via avoir global

Comprendre la différence entre ces types de réductions, c’est important pour savoir comment structurer son offre, mais aussi pour garder une gestion financière claire et éviter les malentendus avec les clients.

Chaque outil a son utilité : certains servent à encourager l’achat, d’autres à valoriser une collaboration durable, ou encore à ajuster un prix lorsqu’un produit n’est pas conforme.

Et, évidemment, tout devient plus simple quand on s’appuie sur une solution qui centralise les opérations. Avec un logiciel comme Sellsy, on peut suivre ses factures, son activité commerciale et ses flux de trésorerie au même endroit, ce qui permet de gagner du temps et d’y voir beaucoup plus clair.

Ce qu'il faut retenir

Qu’attendez vous pour enchanter vos équipes et vos clients ?

Essai gratuit 15 jours – Sans engagement