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“Pousse Pousse”, la start-up 100% Green Attitude qui fait du bien à la Planète

Pousse Pousse

Bienvenue sur le septième volet de notre série La Belle Histoire. Depuis plus de 10 ans, de par notre métier, nous suivons avec intérêt le parcours d’entrepreneurs créateurs de valeur autant économique qu’humaine.

Lors des précédents opus de cette rubrique, nous avons eu le plaisir de découvrir des profils atypiques et authentiques, tous animés par un esprit entrepreneurial tourné vers l’innovation.

Après avoir interviewé le créatif désigner Patrick Jouffret, puis l’inconditionnel amoureux de voile Alan d’Alfonso Peral et le brasseur artisanal Martin Pellet, nous étions partis à la rencontre du passionné de musique Victor Chevallier.

C’était ensuite au tour du féru d’art Jean-Daniel Compain de se livrer, puis à celui de trois gourmands compères fondateurs de la start-up Le chocolat des Français.

Pour ce nouvel épisode, nous avons donné la parole à trois amis d’enfance, Grégoire, Louis et Romain. Voici l’histoire d’un dynamique trio attaché à la nature et au zéro déchet, dont les idées ne cessent de germer pour laisser place à de superbes pousses.

Avant d’évoquer votre aventure entrepreneuriale éco-responsable, pourriez-vous nous parler de votre parcours ?

Romain : Louis et moi-même, nous nous sommes connus au collège, en classe de 6ème. Nous avions alors 11 ans. Quatre années plus tard, nous sympathisions avec Grégoire sur les bancs du lycée. Nous étions à l’époque déjà dans le monde de l'entrepreneuriat !

Après un master en ingénierie de la finance à Paris, Louis s’est ensuite lancé dans le secteur de l’immobilier aux côtés de son père, promoteur.

Pour ma part, je viens du monde de l'hôtellerie-restauration. Dès l’âge de 11 ans, lors des périodes saisonnières, j’aidais mes parents à tenir leurs deux glaciers. À l’âge de 17 ans, j’ai quitté ma région, le Languedoc-Roussillon, pour rejoindre l’armée de l’air à Saintes et Rochefort, en Charente-Maritime, où j’ai passé mon Bac.

Deux ans plus tard, je suis retourné à Perpignan où j’ai ouvert ma propre affaire, un glacier, avec l’appui de mes parents. Je l’ai exploité pendant 10 ans.

Grégoire : Moi, je viens du monde de l’agriculture. À 20 ans, j’ai monté une première activité aux portes de Perpignan sur un terrain de famille inexploité : la location de jardins potagers. À la suite de ça, j’ai créé un potager avec de la subirrigation, un concept innovant que j’installais directement chez le particulier. C’est ce qui nous a motivés pour ouvrir notre propre boîte.

En effet, en allant installer un jardin potager chez un client à Toulouse, nous nous sommes dit : “Pourquoi ne pas en envoyer un peu partout en France en mettant l’accent sur le fait qu’aucun outil n’est nécessaire pour les monter ?”.

C’est ainsi qu’est né notre premier concept écologique en 2017 baptisé “Haut Potager”. Nous tenions à rapprocher les citadins en manque de verdure de la nature. Et ça a marché !

Tout semble être allé très vite par la suite, non ?

Romain : Oui ! En fait, nous avons rapidement vu les limites de notre start-up, notamment car de gros acteurs étaient déjà positionnés sur le marché, comme, entre autres, les jardineries. Mais quelques mois plus tard, nous avons participé au prestigieux Web Summit de Lisbonne, un évènement tech incontournable.

Et là, dès 2018, tout s’est accéléré. Nous avons rencontré nos premiers clients potentiels, mais surtout des investisseurs. À l’unanimité, ces derniers nous ont dit que notre concept était génial, mais malheureusement trop facilement duplicable par les acteurs de la grande distribution, qui, de surcroît, afficheraient un prix bien plus attractif que le nôtre.

“Nous sommes alors partis à la recherche d’investisseurs. Et nous en avons trouvé grâce à… Twitter. Un seul Tweet a suffi pour nous faire remarquer et attirer l’attention !”

Nous avons ainsi fait la connaissance de Marc Menasé, un investisseur dans l’âme, qui, quelques mois plus tard, nous présentait Martin Ohannessian, le fondateur de la box Le Petit Ballon. Nous sommes ensuite partis du principe que du contenant pour du potager, c’est bien, mais du contenu accessible à tous, ce serait encore mieux ! Nous nous sommes alors focalisés sur la conception d’une box axée sur le potager, mais toujours avec un kit Do It Yourself.

Grâce à une première levée de fonds, nous avons vraiment pu nous lancer. Nous avons conçu un site Internet, communiqué sur les réseaux sociaux et passé nos premières commandes produits. Bref, nous avons pu évoluer et donner naissance à la Box "Pousse Pousse".

“Nous avions déjà dans notre ADN ce concept d’éco-responsabilité.”

Grégoire : Mais très vite, nous nous sommes rendu compte que ce qui plaisait à nos abonnés, ce n’était pas forcément les graines et les plantes que nous mettions dans la box, mais essentiellement le principe du Do It Yourself. Du coup, nous avons mis de côté le jardinage pour donner une place beaucoup plus importante à l’éco-responsabilité. Nous sommes ainsi passés tout naturellement à la Box Zéro Déchet pour une consommation éco-responsable.

Pousse Pousse

“Pousse Pousse” réintégra le jardinage au moment des périodes fastes, en mars ou avril, bien que cette box présente quelques inconvénients au niveau des envois. Il est effectivement difficile de savoir comment se porte une plante si son délai de réception prévu chez l’abonné est trop long. Côté clients, ce n’est pas évident non plus, car il faut tout de même une sacrée surface extérieure pour planter tous les mois de l’année.

Alors qu’avec la Box Zéro Déchet, nous faisons encore plus plaisir à nos clients et ce, qu’ils soient dans une maison dans le Gers avec 2 hectares de terrain ou à Paris dans un petit appartement. Dans les deux cas, la Box s’utilise de la même façon grâce à un contenu original et des produits durables de qualité. Chaque mois, nous leur proposons des alternatives éco-responsables et des produits réutilisables. Un concept qui séduit de plus en plus.

Côté organisationnel, comment faites-vous pour gérer vos stocks et l’assemblage de vos box ?

Romain : Nous avons des bureaux juste à côté de Perpignan, dans une petite commune nommée Saleilles. Là, nous avons une partie bureau et une autre pour le stockage. Nous travaillons avec un ESAT, un Établissement et Service d’Aide par le Travail. Ce sont des travailleurs handicapés qui réalisent le conditionnement et l’assemblage des box. Mais au tout début, nous faisions tout nous-mêmes de la maison, le soir devant la télé !

Grégoire : Aujourd’hui, Romain et moi sommes à temps plein avec deux alternantes, une Community Manager et une graphiste. Louis nous rejoint dès qu’il le peut pour nous aider et avancer sur nos projets, car il continue en parallèle sa carrière dans l’immobilier.

La levée de fonds à venir va nous permettre d’augmenter les budgets de “Pousse Pousse” pour gagner en notoriété, mais aussi faire grossir notre équipe. Entre le SAV et la logistique, il y a du travail, d’autant plus que nous oeuvrons aussi dans le domaine du BtoB. Nous proposons notamment aux entreprises des plantes dépolluantes.

Et au niveau du sourcing, comment choisissez-vous vos produits ?

Romain : Nous avons une politique que nous aimons comparer à la coquille d’un escargot. En fait, nous tournons autour de chez nous, puis nous élargissons le cercle jusqu’à avoir quelque chose au plus près de nos attentes. Mais, il y a aussi toujours une question de bon sens. Par exemple, notre fournisseur de cactus se trouve en Espagne, tout simplement car il est situé à 80 kilomètres de chez nous.

À l’inverse, nous avons des fournisseurs en France, mais qui sont parfois à plus de 500 bornes de Perpignan.

“Car ce n’est pas tout de faire le dogme du français, il faut aussi faire preuve de sagesse dans ses achats afin de privilégier la qualité.”

Par contre, toutes nos matières premières sont françaises et labellisées.

Et l’international, vous y pensez ?

Grégoire : Mieux vaut d’abord être Roi chez soi ! Donc, dans un premier temps, nous préférons développer nos affaires en France et après, oui, pourquoi ne pas partir à la conquête de marchés internationaux.

L’avenir de “Pousse Pousse”, comment le voyez-vous ?

Grégoire : Les idées innovantes et les projets concrets foisonnent…!  Nous avons déjà la box classique que nous développons en entreprise via un concept personnalisé. Nous avons aussi le pot breveté qui permet de dépolluer l’air des bureaux. Nous sommes en train de le faire certifier par l’AFNOR, car il est primordial de souligner le caractère dépolluant du produit de manière officielle.

Romain : Nous jonglons entre le BtoB et BtoC avec une certaine aisance, ce qui nous permet d’acquérir plus facilement de nouveaux clients, tout en valorisant notre image de marque. Il faut dire que la communication occupe une place importante dans notre quotidien.

Réseaux sociaux, blog, communiqués de presse, nous employons de nombreux canaux et supports pour nous faire connaître. Par exemple, très prochainement, nous allons avoir des parutions presse dans d’importants magazines français, ainsi qu’un passage télévisé sur une grande chaîne nationale.

Nous animons aussi une chronique sur une radio locale où nous évoquons des thématiques éco-responsables. Prochainement, “Pousse Pousse” sera incorporé à la MarketPlace de “Nature & Découvertes”, une belle avancée qui récompense nos efforts. Enfin, nous misons également sur notre boutique en ligne que nous avons lancée très récemment.

Des projets, nous en avons plein la tête, et ce n’est que le début de l’aventure ! À présent, c’est à nous de jouer pour récolter ce que nous semons !

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