CRM
4/8/2025
- mis à jour le
Comment choisir un logiciel CRM en 2025 ?

Sommaire
Choisir un CRM en 2025, c’est faire le tri entre les promesses marketing et les vrais alliés du quotidien. Un bon outil, c’est celui qui s’intègre sans friction et qui s’adapte sans bricolage. Quelques repères suffisent pour faire le bon choix, sans se laisser séduire par des solutions trop prometteuses mais souvent inefficaces.
Qu’est-ce qu' un CRM ?
Un CRM… C’est ce qu’on ouvre quand on veut savoir où on en est avec un client !
Il ne capte pas tout comme une CDP car il ne cherche pas à tout savoir. Mais ce qu’il sait, il le met à disposition des équipes pour mieux vendre, répondre et suivre. Nom, prénom, dernières commandes, relances en cours, préférences : tout est là, rangé, clair et prêt à être exploité.
En bref : un CRM est l’outil qui transforme l’historique en levier (et pas qu’en archive).
Ce qu’on y gagne en gros avec un CRM :
- Une base client partagée, accessible à tous.
- Moins de frictions entre services.
- Une vision nette de chaque opportunité.
Le CRM, ce n’est pas un coffre-fort de données : c’est un point d’appui qui permet à chacun d’agir sans repartir de zéro.
Types de CRM qui existent dans le marché
Dans les grandes lignes, on distingue 2 manières de classer les CRM : d’un côté, leur architecture (Cloud ou On-Premise) ; de l’autre, leur rôle dans la stratégie client/opérationnel, analytique, collaboratif ou encore stratégique.
Par infrastructure
- CRM Cloud (SaaS) : Rien à installer, tout se passe en ligne. Le Cloud a changé la donne : un CRM accessible partout, tout de suite, pour des équipes souvent éclatées. C’est rapide, fluide et évolutif. Mais l’envers du décor, c’est la dépendance : infrastructure externalisée, données hébergées ailleurs, sécurité entre les mains d’un tiers. On gagne en agilité, on cède du terrain sur le contrôle…
- CRM On-Premise : Ici, tout reste chez soi. Serveurs internes, infrastructure maîtrisée, données sous clé. Plus lourd à mettre en place, plus coûteux aussi. Mais pour certaines organisations, c’est non négociable. Question de souveraineté, de contraintes métier ou de simple culture d’entreprise.
Par fonctionnalités
- CRM opérationnel : Il fait le travail de terrain. Il automatise les tâches pénibles, enchaîne les étapes sans bug, et libère les équipes des lourdeurs pour qu’elles puissent se concentrer sur l’essentiel : vendre, suivre, satisfaire.
- CRM analytique : Il transforme les données en compréhension. Ce CRM capte, analyse, et révèle les comportements cachés des clients. Son but est d’offrir des insights qui permettent de personnaliser l’expérience et de prendre des décisions éclairées, basées sur des faits, pas des suppositions.
- CRM collaboratif : C’est le trait d’union entre les équipes. Il fait circuler l’info sans frictions, connecte les pôles (ventes, marketing, support…) et aligne tout le monde sur le même tempo. On y gagne du temps, de la clarté et un rythme de travail plus fluide, sans avoir à courir après l’info ni à doubler les efforts.
10 points à retenir pour choisir le meilleur CRM pour ton entreprise
Voici les 10 points essentiels à considérer pour choisir le CRM qui correspondra le mieux aux besoins et à la croissance de ton business.
1. Définir les objectifs avant de choisir un CRM
Avant toute chose, un CRM ne règle pas tout car n’est pas une baguette magique. Il faut savoir à quoi il doit servir. Gagner du temps sur les tâches répétitives ? Structurer le suivi des prospects ? Centraliser les échanges clients ? Encore faut-il savoir où on veut aller.
Exemple : Une micro-entreprise qui fonctionne encore avec une boîte mail et un tableur. Pour elle, un CRM simple et léger, concentré sur les tâches quotidiennes comme les relances et le suivi des contacts, est essentiel. À l’opposé, une multinationale doit gérer plusieurs équipes et marchés, avec un CRM capable de centraliser des données complexes, d’automatiser les processus à grande échelle et de respecter des normes strictes.
2. Simplifier l’adoption du CRM dès le départ
Un CRM trop complexe ne sert à rien s’il reste au placard. Ce qui compte, c’est la prise en main au quotidien : une interface claire, des fonctions accessibles, même pour les profils non techniques. Plus c’est simple à adopter, plus ça devient un réflexe.
Exemple : Lorsqu’une entreprise recrute de nouveaux profils qui vont se servir du CRM, il faut que l’outil soit compréhensible dès le premier jour. Si chaque arrivée nécessite une formation de deux semaines pour maîtriser le CRM, c’est qu’il y a un problème d’ergonomie.
3. Vérifier l’intégration avec les outils existants
Un CRM isolé, c’est le piège classique : double saisie, incohérences et un sacré casse-tête pour l’équipe. L’idéal c’est d’avoir un outil qui se connecte sans effort aux outils déjà utilisés : comptabilité, email marketing, agenda, messagerie… Tout doit communiquer pour gagner du temps et éviter les erreurs.
Exemple : Une entreprise de logistique utilise un outil pour gérer les livraisons et un autre pour suivre la relation client. Sans intégration, impossible de savoir si un colis en retard a déjà été signalé, ou si le client a relancé.
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4. Assurer l’accès partout, tout le temps
La réalité actuelle c’est que les équipes bossent d’un peu partout : en visio, en train, entre deux rendez-vous. Un bon CRM, c’est celui qu’on ouvre aussi facilement sur ordi que sur mobile, sans avoir l’impression de bricoler.
Exemple : Un technicien en intervention peut mettre à jour la fiche client directement depuis le terrain. Grâce à un CRM accessible sur mobile, il saisit les informations en temps réel, évitant ainsi les oublis et les erreurs.
5. Un CRM qui s’ajuste à vos besoins spécifiques
Tous les parcours client ne se ressemblent pas. Le CRM doit pouvoir refléter vos propres étapes de vente, champs personnalisés, règles internes… sans faire appel à un développeur à chaque modification.
Exemple : Une agence immobilière, par exemple, devra suivre l’évolution des offres et des visites, plutôt que les étapes traditionnelles de vente. Un CRM personnalisé est alors essentiel pour capturer l’ensemble du processus unique de chaque secteur.
6. Examiner la qualité du support et de l’accompagnement
Le CRM ne s’installe pas tout seul. Et même les meilleurs outils nécessitent un peu d’aide au démarrage. Il faut vérifier si le fournisseur propose un onboarding, de l’aide en ligne, un support humain (et réactif), et des ressources de formation.
Exemple : Une entreprise spécialisée dans les services de nettoyage, qui gère plusieurs sites et doit suivre les interventions en temps réel, aura besoin d’un CRM capable de s’adapter à son processus de planification et de suivi. Un bon accompagnement permet de configurer ces spécificités dès le départ, avec un support réactif pour ajuster les paramètres au fur et à mesure de l’évolution des besoins.
7. Anticiper la scalabilité de la solution
Un CRM n’est pas un achat ponctuel, mais un partenaire à long terme. En pleine croissance, Il aura forcément plus d’utilisateurs, de clients et de données à gérer. L’outil doit être capable de s’adapter pour vous accompagner là où vous allez sans perdre en efficacité.
Exemple : On imagine une jeune entreprise qui démarre avec un CRM simple. Au début, tout va bien. Les premiers clients arrivent, les processus sont sous contrôle. Mais rapidement, l’activité prend de l’ampleur. Le nombre de prospects explose, les équipes se multiplient, et l’outil commence à montrer ses limites. Choisir une solution évolutive dès le départ, c’est éviter de devoir changer d’outil à chaque étape de la croissance.
8. Analyser la puissance des reportings
Un bon CRM doit transformer les informations en voies de décisions. Ce qui compte, c’est ce qu’on peut en tirer : voir ce qui coince dans le cycle de vente, repérer les signaux faibles, suivre les bons indicateurs sans se perdre dans les colonnes.
Exemple : Une entreprise de services qui gère des abonnements mensuels peut suivre en temps réel le taux de rétention ou les annulations par typologie de client. Si une chute s’amorce sur un segment précis, on peut réagir avant que l’hémorragie ne s’installe.
9. Évaluer le coût… et la valeur sur le long terme
Un CRM, ce n’est pas qu’un prix sur une facture. Il faut regarder ce que l’outil apporte réellement au quotidien : gain de temps, meilleures conversions, organisation plus fluide… Parfois, un outil pas cher coûte plus cher en énergie perdue. Parfois, une solution premium est vite rentabilisée. L’essentiel, c’est de faire le calcul dans la vraie vie, pas juste dans un tableau comparatif.
Exemple : Une structure qui choisit un CRM gratuit pour « économiser » découvre qu’il lui faut acheter 5 extensions, gérer des bugs sans support, et consacrer un jour par semaine à l’export manuel des données. Résultat : ce qui semblait économique au départ devient un frein au développement. À l’inverse, une solution payante mais bien pensée peut permettre de gagner deux heures par jour… et d’investir ce temps là où il compte vraiment.
10. S’assurer du respect de la sécurité et de la conformité RGPD
Un CRM manipule des données sensibles, parfois très sensibles. Et quand ça concerne des clients, pas question de jouer avec le feu. Mieux vaut s’assurer que l’outil coche les cases : conformité RGPD, chiffrement, journal d’activité, gestion fine des accès… On dort mieux quand les données sont entre de bonnes mains.
Exemple : Une entreprise qui gère des dossiers médicaux doit pouvoir limiter l’accès à certaines fiches selon les profils, tracer qui a consulté quoi, et garantir que tout est stocké sur des serveurs conformes. Sans ça, on s’expose à des fuites… et à des sanctions.